4.03 Les négociations en Guadeloupe et Martinique étaient toujours poussives tandis que la grève générale continue : LE MEDEF pour le statu-quo "misere pour la population,profits pour le MEDEF

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sur France INFO (le 28.02.2009)

Cet accord ne concerne que ceux qui l’ont signé". Invité ce matin de France Info, Willy Angele, le président du MEDEF en Guadeloupe a été très clair. Il n’est pas question pour lui d’accepter un "accord minoritaire", c’est le cas selon lui de l’accord salarial conclu dans la nuit de jeudi à vendredi entre le LKP et deux organisations patronales.

Au bout de deux ans, les dispositions d’aide octroyées par le gouvernement et la région doivent être supportées intégralement par les entreprises... et bon nombre d’organisations patronales et d’organisations professionnelles disent que leurs entreprises ne pourront pas supporter cette charge, et surtout dans une période aussi incertaine...” Willy Angele affirme donc que le MEDEF de Guadeloupe n’est pas engagé par l’accord qui a été signé : “Je ne peux pas comprendre qu’on puisse nous imposer d’appliquer un accord qui ne concerne même pas 5% des salariés de l’ile, et même pas quatre organisations patronales, alors qu’il y en a sept ou huit qui disent qu’elles ne peuvent pas le signer...”. Il se dit pourtant “positif et optimiste” sur le déblocage de la crise. Mais selon lui, les patrons sont déjà “au maximum de ce qu’ils peuvent faire”. Et “c’est au LKP de tenir compte du principe de réalité...”
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