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16 mai 2009
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18:01
Le nombre de chômeurs en France risque d'augmenter d'un million en 2009
Ancien chef du service statistique de l'Unedic, M. Revoil a été à la direction générale de 1992 à 2007.
Un connaisseur en matiere de baisse du chomage par radiations en tout genre
Entrées en indemnisation :
Forte hausse de l’ensemble des entrées en indemnisation sur un an
Sorties d’Assurance chômage :
Recul du nombre des sorties de l'Assurance chômage sur un an,
le nombre des sorties d'Assurance chômage recule de 4,3% au cours du mois de mars.
Les sorties pour reprise déclarée de travail enregistrent une chute de 16,4% sur un an, de même que les sorties pour fin de droit qui diminuent de 5,0% sur les douze derniers mois.
Bénéficiaires en fin de mois :
Augmentation du nombre de bénéficiaires de l'Assurance chômage sur le mois Avec 1 910 200 allocataires à la fin mars, l’Assurance chômage enregistre une augmentation de 3,0% du nombre de ses bénéficiaires par rapport au mois précédent en CVS. Sur un an, le nombre d'allocataires augmente de 15,5%.
Par ailleurs, le Régime de Solidarité (ASS, ATA et AER), avec 392 200 allocataires fin mars, connaît une légère hausse de ses effectifs de 0,2% sur le mois en CVS.
Ancien chef du service statistique de l'Unedic, M. Revoil a été à la direction générale de 1992 à 2007.
Un connaisseur en matiere de baisse du chomage par radiations en tout genre
La France "risque d'atteindre un million de chômeurs supplémentaires en 2009", a annoncé vendredi l'ex-directeur général du régime d'assurance chômage, Jean-Pierre Revoil , au vu des chiffres du PIB. Il a ainsi expliqué la corrélation entre croissance et emploi: "l'économie française ne crée pas d'emplois, mais n'en détruit pas non plus lorsqu'elle affiche 1% de croissance annuelle du PIB."
A partir de là, "c'est simple". À zéro point de croissance, on détruit 200.000 emplois, et de même à chaque point de croissance en moins, selon ce statisticien. Un PIB en recul de -3,5% équivaut donc à 900.000 emplois détruits.
Alors que le gouvernement estime désormais que la chute du PIB devrait se situer "autour de 3,0%" sur l
'ensemble de 2009, Revoil table sur -3,4%. "Comme actuellement la courbe démographique est plate - les départs en retraite égalent aux entrées sur le marché du travail -, toute perte d'emploi équivaut à de la croissance du chômage à l'état pur. Je suis donc en train de vous annoncer qu'on aura 900.000 chômeurs de plus cette année, et qu'on risque d'atteindre le million, a-t-il ajouté. Je ne veux pas noircir le tableau, mais on n'a jamais vu une telle rapidité de croissance du chômage depuis l'après-guerre et peut-être la crise de 1929", a-t-il ajouté.
1 point de croissance = 200.000 emplois
La corrélation entre croissance et emplois fonctionne dans les deux sens, c'est-à-dire qu'un point de croissance en plus de 1% crée 200.000 emplois. Mais "même si on peut penser que l'économie ira mieux en 2010, cela ne suffira pas à créer des emplois : il y aura seulement moins de perte d'emplois", prévient M. Revoil.
L'Unedic n'a livré aucune projection officielle. Des scénarios officieux examinés en janvier et en mars lors des réunions de bureau, où siègent patronat et syndicats, laissaient entrevoir 375.000 à 454.000 chômeurs de plus en 2009, mais ils étaient fondés sur des hypothèses de recul du PIB de -1,5% et -1,8%, bien en dessous de la réalité de la récession. Il faudrait en principe attendre le prochain bureau le 26 mai pour connaître les prévisions retenues par le régime.L'emploi intérimaire baisse de 4,5% au cours du mois de mars en données CVS.
Par ailleurs, sur un an, de mars 2008 à mars 2009, il est en baisse de 34,4%.
CHIFFRES AU MINIMA
CHIFFRES UNEDIC
A partir de là, "c'est simple". À zéro point de croissance, on détruit 200.000 emplois, et de même à chaque point de croissance en moins, selon ce statisticien. Un PIB en recul de -3,5% équivaut donc à 900.000 emplois détruits.
Alors que le gouvernement estime désormais que la chute du PIB devrait se situer "autour de 3,0%" sur l
'ensemble de 2009, Revoil table sur -3,4%. "Comme actuellement la courbe démographique est plate - les départs en retraite égalent aux entrées sur le marché du travail -, toute perte d'emploi équivaut à de la croissance du chômage à l'état pur. Je suis donc en train de vous annoncer qu'on aura 900.000 chômeurs de plus cette année, et qu'on risque d'atteindre le million, a-t-il ajouté. Je ne veux pas noircir le tableau, mais on n'a jamais vu une telle rapidité de croissance du chômage depuis l'après-guerre et peut-être la crise de 1929", a-t-il ajouté.
1 point de croissance = 200.000 emplois
La corrélation entre croissance et emplois fonctionne dans les deux sens, c'est-à-dire qu'un point de croissance en plus de 1% crée 200.000 emplois. Mais "même si on peut penser que l'économie ira mieux en 2010, cela ne suffira pas à créer des emplois : il y aura seulement moins de perte d'emplois", prévient M. Revoil.
L'Unedic n'a livré aucune projection officielle. Des scénarios officieux examinés en janvier et en mars lors des réunions de bureau, où siègent patronat et syndicats, laissaient entrevoir 375.000 à 454.000 chômeurs de plus en 2009, mais ils étaient fondés sur des hypothèses de recul du PIB de -1,5% et -1,8%, bien en dessous de la réalité de la récession. Il faudrait en principe attendre le prochain bureau le 26 mai pour connaître les prévisions retenues par le régime.L'emploi intérimaire baisse de 4,5% au cours du mois de mars en données CVS.
Par ailleurs, sur un an, de mars 2008 à mars 2009, il est en baisse de 34,4%.
CHIFFRES AU MINIMA
CHIFFRES UNEDIC
Au mois de mars 2009, 611 400 dossiers de chômeurs demandant une allocation (Allocation de Retour à l’Emploi ou Allocation Temporaire d'Attente) ont été déposés en Assédic, soit une baisse de 3,1% par rapport à février, après correction des jours ouvrés et des variations saisonnières.
En rythme annuel, cette évolution correspond à une hausse de 17,7% (valeur CJO).
Entrées en indemnisation :
Forte hausse de l’ensemble des entrées en indemnisation sur un an
Toutes allocations confondues, 183 700 entrées en indemnisation sont comptabilisées en mars 2009.
Leur nombre est en hausse sur un an: +17,4% par rapport à mars 2008.
Les entrées au titre de l'Assurance chômage augmentent de 16,9% sur un an, de même que les entrées en ASS qui sont en hausse de 26,2% sur les douze derniers mois.
Sorties d’Assurance chômage :
Recul du nombre des sorties de l'Assurance chômage sur un an,
le nombre des sorties d'Assurance chômage recule de 4,3% au cours du mois de mars.
Les sorties pour reprise déclarée de travail enregistrent une chute de 16,4% sur un an, de même que les sorties pour fin de droit qui diminuent de 5,0% sur les douze derniers mois.
Bénéficiaires en fin de mois :
Augmentation du nombre de bénéficiaires de l'Assurance chômage sur le mois Avec 1 910 200 allocataires à la fin mars, l’Assurance chômage enregistre une augmentation de 3,0% du nombre de ses bénéficiaires par rapport au mois précédent en CVS. Sur un an, le nombre d'allocataires augmente de 15,5%.
Par ailleurs, le Régime de Solidarité (ASS, ATA et AER), avec 392 200 allocataires fin mars, connaît une légère hausse de ses effectifs de 0,2% sur le mois en CVS.
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